passerelle piétonne

(en)

Concours pour la création d’une passerelle de 110 mètres sur un front de mer.

Continuité

Sur un plan horizontal, la passerelle unifie les deux accès principaux à la zone centrale de la zone aménagée. Elle épouse une courbe basée sur ces deux accès.

Sur un plan vertical, la passerelle apportera un plan continu pour facilité l’accès à chacun, qu’il s’agisse d’un coureur, d’enfants, handicapés ou simplement des personnes âgées, de jeunes parents avec leur poussette, etc.

Un signal qui devrait être vu de multiples endroits

Comparé à un pont linéaire, un tablier courbe est visible selon différents points de vue. Cela permet notamment aux piétons de l’identifier depuis la plage. Les perspectives lors d’un cheminement sur la passerelle sont également en constante évolution ; c’est une découverte permanente.

Les panneaux en ETFE qui recouvrent la structure composée de trois arches offre deux types d’effet selon l’heure :

  • Le jour, les panneaux blancs attirent l’œil tout en restant simple en apparence ;
  • la nuit, des spots fixés sur la structure principale irradient l’espace laissé entre les panneaux.

Ouvrir la vue sur la mer

La passerelle est un espace dynamique où les gens marchent, courent, posent pour une photo... Qu’en est-il si elle devient un signal que l’on veut observer ou d’où l’on veut observer ? Elle devient alors un belvédère qui permet à ses hôtes d’avoir une meilleure vue sur 灵山岛 (L’île Ling Shan), les plages environnantes et la baie de QingDao.

Préserver la vue de la pollution autoroutière

Tout en ouvrant la vue vers la mer, nous évitons aux gens une vue sur la route et d’autres considérations terrestre, à moins qu’ils ne souhaitent réellement avoir un aperçu dans leur dos par la structure ajourée. Tous les efforts sont faits afin de préserver les passants de la pollution extérieure (qu’elle soit visuelle ou sonore).

Une passerelle est profondément liée aux éléments : Elle est ancrée à la terre, essayant de paraître aussi aérienne que possible et si l’on considère la proximité de cette passerelle à la mer, nous obtenons de nombreuses interactions possibles.

Terre

La passerelle vient de la Terre, d’où une volonté de continuité entre le ponton de bois et le sol de celle-ci. Nous utilisons le même matériau que le pont pour changer un horizontal en vertical. La passerelle n’est plus un objet distinct, il offre à tous une circulation et un espace public sans heurts. Il devient une transition d’une place publique à une autre.

Vent

Des panneaux très légers sont disposés sur l’intégralité de la façade nord. Ces feuilles bougent avec le vent, prolongeant le flux allant et venant de la mer, animant de façon aléatoire en fonction de la pression à laquelle elles sont exposées.

Eau

Cette interaction avec le vent est liée à l’eau : chaque panneau est comme une reflets brillant sur la surface de l’eau.

灵山岛 (L’île Ling Shan) est aussi connue comme la troisième plus haute île de Chine. Son activité volcanique passée est une des raisons pour lesquelles une végétation dense recouvre 70% de sa surface ; des croyances populaires la décrivent comme flottant avec le vent comme le font les vagues autour.

La verticalité de la passerelle devient alors une continuité de la surface horizontale de l’eau.

Interaction humaine

Étant donné l’orientation de la passerelle et les feuilles étant semi-transparentes, même en observant depuis les rives situées au nord-ouest, on devrait voir évoluer les passants sur la passerelle grace à leur ombre.