De la création de richesses

Un groupe d’étude suggère un accroissement global du temps de travail pour redresser notre économie, c’est en fait l’ensemble de la population active qui doit être concernée et de surcroît de richesses créées.

Mon problème ici est de reconnaître publiquement à qui profite et a profité cette richesse et si cette richesse ne pourrait pas servir au public plutôt qu’à un groupe restreint de personnes privées.

Si c’est l’ensemble de la population active (en terme de contrat de travail, pas en terme d’apport au bien commun), alors peut‑être devrions‑nous jeter un œil à ce que pourrait apporter une taxation des personnes les plus riches financièrement ou, plus logiquement, dès le début, une réduction de l’écart des salaires qui permettrait de responsabiliser les plus riches financièrement.

Ce genre de logique sur l’écart des richesses signifie que si je veux plus, tout le monde doit avoir plus. C’est une responsabilisation des plus puissants, mais pas que… Il est compréhensible que chacun puisse privilégier ses intérêts particuliers, qu’il s’agisse de sa santé, de ses finances, de sa liberté ou de ses créations, mais étant tous dans le même bateau, nous sommes censés avancer en tant que société, ensemble.

Une économie ne peut pas tourner si une part des personnes qui la compose ne partage pas les bénéfices qu’elle en retire. Le problème de l’économie actuelle se situe donc probablement plus dans les banques que dans les champs, les bureaux et les usines.

Les richesses se partagent, elles ne se créent pas.

source  : «  Rebondir face au Covid-19 : l’enjeu du temps de travail  »  ; institutmontaigne.org/ressources/pdfs/publications/rebondir-face-au-covid-19-enjeu-du-temps-de-travail-note_0.pdf

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