Je réfléchissais à un truc un peu angoissant il y peu...
Je constate que beaucoup de personnes autour de moi sont angoissées par leur avenir. Et il m’est tout naturellement venu à l’esprit de chercher pourquoi... Pourquoi se torturer l’esprit avec quelque chose que nous ne pouvons pas maitriser dans l’état actuel des choses ?
En fait, je crois que cette philosophie de consommation nous pourrit un peu plus la vie chaque jour... « Je veux ça, mais j’peux pas, j’veux ci, même si j’en ai pas vraiment envie, ça fait toujours bien ». Notre vie, c’est encore tout ce qui reste que nous ne pouvons pas réellement acheter pour consommer illico presto. C’est peut-être pour ça que les relations humaines se dégradent de plus en plus (en règle général à mon avis, mais heureusement que certains amis restent...). On nous apprend à ne plus voir sa relation aux autres qu’avec des yeux de consommateur « averti », ou plutôt « bien dressé ». Je suis pas d’accord avec ça, et je le dis (une fois de plus ?). Même si on ne connait pas ce qui nous attend et qu’on ne peut pas décider de ce que sera notre avenir, c’est sans doute tout ce qui peut donner un but à celui-ci finalement... L’être humain est souvent contradictoire, et c’est vrai qu’avancer à l’aveuglette, c’est pas toujours facile, mais c’est quand même plus intéressant qu’avaler des fadaises, ou suivre un chemin tout tracé.
Quand j’ai dit dans un post précédent que j’avais pas eu l’impression qu’il ce soit écouler une année depuis l’an dernier, c’est entre autre parce que je n’ai pas avancer, que je n’ai fait que repousser une échéance, emmuré dans des réflexions qui n’avaient peut-être pas lieu d’être...
J’ai revu Vanessa, et je dois dire que rien ne m’a poussé à regretter quoi que ce soit... Je crois que je vais enfin pouvoir tourner une page de mon histoire, sans la déchirer ni la bruler, non... Juste tourner la page, simplement, sans haine et sans remords... parce que l’on fait toujours ce que l’on peut, et pas toujours ce que l’on veut... selon les circonstances (toujours).
C’est promis, je vais bosser mon diplôme, faire mon stage, en finir avec ces études et cette vie estudiantine qui me pèse de plus en plus chaque jour même si je sais que c’est une bonne planque...
... et enfin avancer.