16:40 : Je suis dans le train.
Plus de souffle, j’ai marché aussi vite que me le permettait mon sac un peu trop chargé, histoire de pas louper mon train qui part dans 8 minutes. Spéciale dédicace au chauffeur de bus qui m’a suggéré de prendre le métro, les travaux en surface rendant la durée des trajets purement aléatoires.
Note à benêt : Penser à chronométrer le trajet appart-gare pour éviter de stresser la prochaine fois.
16:58 : Ce con de train part avec dix minutes de retard. J’aurais pu me la jouer cool... J’aurais pu.
’tain c’est long... Heureusement que j’ai ces nouvelles de Dick... Merci astrée.
On approche de Paris... Le train a du retard... fait chier. Le coeur bat... chuuuuuut... ça va aller. C’est toujours pareil de toute façon. J’ai jamais l’impression de pouvoir être à la hauteur de quoi ou de qui que ce soit. Donc forcément, au bout d’un an et demi à se dire qu’on va se voir, ça fait bizarre.
Mouarf... Et ce train qui n’en finit pas d’arriver., on se croirait dans un mauvais remake de la grenouille dans le puit... Si à chaque fois la grenouille parcours la moitié du chemin qu’il lui reste à accomplir, parviendra-t-elle au bout de celui-ci ?
Descente du train... zen, Fabien, zen. Personne en bas... Elle doit attendre au bout du quai... Le seul repère que je puisse avoir pour l’instant dans cette ville. Oy ! Elle attend là. \o/
« sauvé ».
Rester naturel... essayer en tout cas. Optimisation du temps, merci la SNCF.
La rencontre sera de courte durée si je veux arriver jusqu’à mon lieu de résidence provisoire (j’ai du mal à dire « appartement »... Dans la famille, on a l’habitude de dire « orteil à terre » pour nommer cet endroit), et si elle veut pouvoir faire ce qu’elle avait prévu auparavant ; c’est peut-être pas plus mal, finalement... Première approche toute en douceur... C’est en tout cas meilleur pour mes nerfs.
Rendez-vous est pris pour le lendemain 14:30 devant la fontaine de l’IRCAM.
Mes pieds souffrent le martyre... J’ai bien fait d’acheter des chaussures neuves juste avant de partir en voyage : quel con.
Je découvre le métro parisien et son odeur d’œuf pourri (ou tout du moins à ce moment là)... bonheur :o). S’ensuit une marche qui me semble interminable... Je vais racheter des pieds aussi, je crois.
Arrivée dans l’orteil à terre... Je suis tiraillé par un énorme soulagement par rapport à ce que j’avais imaginé, et une envie de rire aux éclats... C’est tout petit, il n’y a pas de chauffage, Il y a un frigo, mais vu le bruit que fait le ventilo, pas moyen de dormir avec ça, la douche fait 40x50cm., et les chiottes sont de type « turque », dans une pièce accessible uniquement par l’extérieur et encombrée de diverses plantes de partout puisque je n’ai pas prévenu les voisins de mon arrivée.
Pas grave... Je vais me coucher, je suis crevé, et une semaine de folie m’attend.
zZzzzzz...