Se rendre à San Agustín était long et chaotique, littéralement, à cause d’une route qui était principalement un chemin de terre traversant le parc national Puracé. Tellement que nous avons eu à nous arrêter à l’hôpital en y arrivant, afin qu’un des passagers puisse recevoir des soins car son dos l’aura fait souffrir une bonne partie du voyage.
Cela étant dit, nous avons également eu la chance de voir deux énormes tapirs traverser cette route à une vingtaine de mètres de notre bus. Je n’avais jamais vraiment bien imaginé leur taille ; une belle rencontre…
En arrivant à Casa de Nelly, j’ai su que je voudrais y rester plus longtemps que prévu, et bien entendu, j’y suis resté une semaine au lieu des trois nuits prévues. Entre le lit en mezzanine, la cuisine très bien équipée, les chiens adorables et les chats confortables, rien dans cet endroit ne me poussait à partir.
J’ai pris quelques jours pour me reposer et quelques heures pour renouveler mon visa en ligne, afin de rester en Colombie trois mois de plus. Valider le visa aura pris deux heures entre le moment où j’ai validé le formulaire et la réception de mon visa par email. Je suis toujours ébahi par l’administration qui a traité cette requête aussi rapidement ! Certains pays pourrait en prendre de la graine, peut‑être ?
Les autres jours auront été remplis de cavalcades à cheval, de visites du parc archéologique, puis des environs en jeep pour aller un peu plus loin, principalement avec une bande de français rencontrés là‑bas.
Les statues qui s’y trouvent mettent toujours en cause notre connaissance de la civilisation qui les a érigées, et quelques discussions de l’auberge à leur propos, elles nous rappelaient clairement les cérémonies de jage et l’ensemble de la culture liée à Pachamama, et un lien avec les Moaïs, bien que sur une échelle différente.
San Agustín, tu m’as bien accueillie, merci !
