Le FIAC est un trou de saucisse contaminé...

Eh bien j’ai eu le temps de faire pas mal de chose depuis hier matin (très tôt certes).
Donc le programme de mon Samedi :

Levé à 11H00... parce que pour une fois, je ne me suis couché qu’à 2H00 du mat’ (ce qui est relativement tôt en fin de compte).
Je me suis ensuite tiré le portrait pour faire ce magnifique petit gif animé à droite là -> en fait non, c’est une mauvaise idée de donner des directions sur une page dont le design change.
Et, et, et, après être passé voir Paco au magasin, direction BD/Ciné, où le choix a été rude (reste raisonnable, reste raisonnable...).

Résultat... Dernier tome de Sillage (désolé, titre non terrien, donc impossible à retranscrire ici.), un vieil album (très très vieux) d’Andreas de la série Rork : « Le cimetière de cathédrales » et « Prophet », de Dorison & Lauffray (BD que j’avais découverte à Carrouf, en faisant mes emplettes de Noël, soit raisonnable, soit raisonnable). Les deux dernières constituant en fait un cadeau ; mais je vais pas pouvoir m’empêcher de les lire quand même, faut pas déconner avec ces choses là.

En rentrant, je m’arrête un peu au centre méridional de l’architecture et de la ville pour une expo intitulée : « Le mirail : Mémoire d’une ville ».
Et là j’ai pris ma baffe... C’est quand même assez ingrat comme métier, architecte... Non pas que je veuille me plaindre, mais c’est vrai que bosser sur l’avenir, ça a toujours relevé de l’exploit et d’une prise de risque conséquente. Je dois dire qu’en mattant la vidéo montrant la conception et les différents aménagements du mirail, je ne pouvais que me dire que c’était un projet fabuleux. Le problème majeur réside donc toujours dans le problème d’échelle, a priori ; l’architecte, les élus et l’homme en général (et je m’y inclus largement) veut toujours que tout soit trop grand... et du coup, même si les concepts sont jouables et peuvent paraître justes, il reste toujours, en plus de cette maîtrise du futur que nul ne peut avoir pour l’instant (oui, j’aime bien dire « pour l’instant », car effectivement, on ne sait pas...), des éléments que l’on ne peut pas gérer au quotidien... les flux des gens dépendent tellement d’eux-mêmes ; je veux dire qu’on ne sait pas qui va habiter à tel ou tel endroit (même s’il est déjà possible de définir une typologie, des types de classes sociales (malheureusement peut-être...)), quel individu, quelle personnalité regroupera ou initiera tel ou tel mouvement (positif ou négatif). Ouais, bref, après, des gens étaient interviewés (pas beau ce mot) et parlaient de village en ce qui concernait le mirail... Mouais, c’est vrai et ça me rappelle vaguement une étude sur le Sud de la presqu’île de Lyon où il ressortait qu’il s’agissait d’un « village », d’un quartier à part...
Le seul problème dans ces cas là, c’est que comme on aime laver son linge sale en famille, on n’accepte plus que quiconque d’extérieur s’en mêle, et donc encore moins des représentants de l’État, flics, pompiers, etc.

Je précise au cas où on pourrait se dire que je suis un raciste fini, que j’essaie juste de comprendre ce qui se passe, autant dans les banlieues que certains trouvent pourries, et que d’autres adorent et considèrent comme un village.
Je suis pas sûr qu’un remède existe, mais c’est certainement pas en rejetant toute réflexion qu’on pourra faire avancer les choses, autant d’un côté que de l’autre. Problème d’argent ? Sans doute... Problème de culture ? Certainement. Mais n’y a-t’il pas un moyen pour que les gens se comprennent ?

Bref, du coup, j’ai rencontré un de mes profs de Design qui s’est pris à commenter le film et les reportages, assis à côté de moi (excusez-le madame, il ne sort pas souvent vous comprenez, je vais faire mon possible pour qu’il se tienne correctement, promis.). ça m’a rappelé la fois où j’ai emmené voir « Le fabuleux destin d’Amélie Poulain » à mes grands-parents...

Je suis donc reparti chez moi, tranquille... où j’ai attendu patiemment le coup de fil de Paco, pour aller à FIAC. On devait assister là-bas à un ensemble de manifestations artistiques (« + si affinité ») ; le principe étant que des artistes exposent leurs oeuvres chez des particuliers (ça pourrait être dans ma cuisine par exemple...). Résultat, on arrive sur place au milieu de nulle part, avec des mecs qui faisaient de la musique expérimentale sur des projections vidéo non moins expérimentales.

On se dit : « on va revenir plus tard, allons voir plus loin » ; qui aurait pu être « prom’nons nous dans les bois, etc... » car suite à la recommandation d’une amie, nous nous rendons sur le lieu d’une oeuvre... au milieu de la forêt, dans le noir quasi absolu, la nuit étant presque tombée.
Le titre de l’oeuvre, était « hell », inscrit sur un panneau (style lieu-dit) planté sur le bord d’un chemin... On avance donc encore un peu, et on voit une cabane en rondins (célèbre chanson de l’Affaire Louis Trio, hahaha...) un peu en contrebas... Nous y allons donc, et Mirana de dire : « Haaaaa, mais c’est tout poisseux !!! »... J’allume donc comme je peux avec le flash, et là... On se rend compte, pendant l’infime laps de temps dont nous a gratifié le flash anti yeux rouges, qu’en fait, toute la construction est peinte avec du sang (ou imitation)... Heuuuuu, légère angoisse grandissante dans ce bois sombre et éloigné de toute forme de vie réelle... Donc on a visité, et nous ne nous sommes pas trop attardé... héhéhé, les plaisanteries les plus courtes sont souvent les meilleures.

Après avoir rejoins nos amis expérimentalistes, Joël Hubaut (Pochette des Little Rabbits et expo sur le rose, notamment...) nous a fait son petit show...
« Le FIAC est un trou de saucisse de cassoulet contaminé de trou de FIAC, de cassoulet de saucisse, ... »
Bon,si tu veux mon gars... C’était quand même pas mal parce que des DJ mixaient les expérimentations et sa voie en même temps... C’est de l’art quoi, faut pas trop chercher d’explications des fois...

Finalement, comme on se les pelait grave, Nous sommes allé faire un chti billard dans le café du coin, puis deux, puis trois, etc. Résultat, on est reparti vers les 4H00 du mat’ à Toulouse, et couché vers les 5H00 du mat’...

Pfiouuuuuu, bonne journée ! ! !
_ :)

C’est géniaaaaalll.
Je viens de m’apercevoir que je pouvais capturer la TV directement depuis Photosh.
Yeesssssss alors !!!
(bon, même si ça me sert à rien, c’est ce qu’on appelle le luxe je crois... :)
Je suis super luxueux comme gars. ;)

Promis...

Je vais me coucher, et demain, un nouveau machin...

À propos...

Pour le ptit bonhomme, va falloir être indulgent.
C’est un c’robart fait en 30 secondes chrono. le plus long aura été de le scanner et l’uploader...
Il est là juste pour montrer ma volonté à changer le layout sous peu... Je pense que le mois d’août va signer mon retour à Maya, et à pas mal de choses très intéressantes...

Pin pon...

La vie est surprenante parfois...
Un moment on se sent plus bas que terre, et hop... Un rien fait que l’on se sent mieux que bien. ça y est, j’ai l’impression de retrouver une vie sociale "normale".

On s’est fini la bouteille de Martini blanc (y’a bon y’a bon) avec Ma et superbobob hier soir, avec un fond de Vodka... Y’a pas, ça faisait longtemps que j’avais pas passé de bons moments avec ces deux là. Du coup, aujourd’hui n’a pas été très prolifique, mais re-sortie ce soir (hier soir à vrai dire... je devrais penser à dormir moi...), et soirée plutôt peinard ou j’ai même adressé la parole à de parfais inconnus (mon dieu mon dieu mon dieu, la fin de la dépression se fait sentir, c’est fou ça non ?). Les gens peuvent être adorables parfois :o), c’est génial. D’où l’avantage de se bouger les fesses de temps en temps. Promis, je bougerai plus ces prochains jours. ’vais sans doute aller prendre le prog. du salon bocal, et tant pis si j’ai loupé le festival Garonne, je vais me venger sur le cinéma, j’ai trop de trucs à voir, c’est terrible.

Et puis vu que j’ai eu ma paye, je crois que je vais aussi dévaliser Ombres blanches et BD/ciné... Au programme déjà, le dernier Sillage qui j’espère rattrapera un peu le tome précédent que j’ai trouvé moins intéressant que les autres, en tout cas au niveau du scénario un peu trop classique j’ai trouvé... Après, j’improviserai sur place...

Je me sens bien bien bien ce soir, je reprends confiance, c’est bien bien bien... Du coup, je sens que je vais pas me découragé pour ce qui est de mon apprentissage du PHP (c’est un peu la galère d’apprendre tout seul quand même...)

Bref, la vie est belle est je reste persuadé que le meilleur est à venir, forcément.

It’s over... c’est l’bonheur !

Voilà, c’est la dernière fois de mon existence que je porterai ça :

Ça va faire du bien de plus supporter certaines personnes... et je parle pas des étudiants là.