Jacques Prévert

Trois allumettes une à une allumées dans la nuit
La première pour voir ton visage tout entier
La seconde pour voir tes yeux
La dernière pour voir ta bouche
Et l’obscurité tout entière pour me rappeler tout cela
En te serrant dans mes bras.

Réflexion intime

Un truc qui me tracasse…

En ce moment, je suis en pleine remise en question et j’ai plus que jamais besoin d’être tranquille.

Mais un évènement m’a fait réfléchir sur moi‑même dernièrement…

L’agence a acheté un logiciel de rendu, mais pour savoir pourquoi choisir celui‑là plus qu’un autre, il a fallu se renseigner.

Soit. Mais mon patron qui n’y connaît rien (oui j’aurais pu dire «  pas grand chose  », mais de un, je ne l’ai jamais vu bosser dessus, et de deux il n’aurait pas besoin de moi sinon) me passe le gentil monsieur à l’autre bout du fil.

Pour ceux qui ne savent pas ce qu’est un commercial, c’est quelqu’un qui veut vous vendre quelque chose qu’il ne connaît pas, et qui sait juste bien tourner ses phrases avec un sourire qui lui remonte jusqu’au dernier cheveu qui lui reste au sommet du crâne, tout ça dans le but de refiler sa came à quelqu’un qui ne s’y connaît pas plus que lui, mais qui va le croire sur parole.

Le hic maintenant puisqu’il y en a un… C’est que je ne suis pas n’importe qui (OUUUUULALALALA... Une marque de confiance en lui, putain, si ça continue, il va devenir le maître du monde dans deux ans... PUTAIN, DEUX ANS  !!!). Et que quand je lui pose une question simple (a priori pour quelqu’un qui travaille dans le domaine de l’informatique en général, et du logiciel 3D en particulier), à savoir : «  Est‑ce que RenderWorks gère la radiosité  ?  »… Je me retrouve avec un commercial complètement déboussolé qui me récite la plaquette de pub que j’ai moi‑même sous les yeux, complètement paniqué (mais gardant un super sourire parce que ça s’entend même au téléphone), avec quand même un semblant de fierté pour paraître un tantinet sérieux.

D’où une franche rigolade de ma part, paski faut pas déconner quand même. À noter que j’ai fait ça en silence, car je n’aime pas froisser les gens qui font ce qu’ils peuvent… C’est pas trop dans mon style (enfin je crois).

Et là, j’étais franchement content de l’avoir bloqué et d’avoir prouver son incompétence.

J’espère seulement qu’ils ne sont pas tous comme ça, m’enfin ça fait quand même deux sur deux qui ne peuvent rien me dire sur le matos qu’ils vendent.

Donc, j’étais content.

Alors pourquoi ai‑je trouvé nécessaire de retourner la situation en une espèce de râlage (le fait de râler, quoi…) quand mon boss m’a demandé pourquoi je me roulais sous la table  ?

Est‑ce que je fais bonne figure et que je vais pas bien, ou est‑ce que je vais bien et que je fais mauvaise figure pour me faire plaindre ou je ne sais quoi  ?

Dans un cas comme dans l’autre, je suis soit dépressif, soit complètement aigri, ou trop con…

C’est coooooooool...... :o|

Ben dis‑donc, j’ai pas fini mon auto‑thérapie moi…

Only happy when it rains...

Hum, à voir le sujet, on pourrait se dire que ça va pas être bien drôle hein  ? Ben en fait, c’est surtout de nostalgie dont je voulais parler.

Beaucoup de gens ne sont jamais content lorsqu’il pleut. En ce qui me concerne, je dois dire que ça me met de bonne humeur… Mais pas quand c’est une petite pluie de pipi de chat, non. Quand il y a une bonne vieille averse qui fait du bruit et qui (encore mieux) peut se transformer en orage.

Là, je suis trop content. Le son des gouttes d’eau qui viennent frapper la fenêtre, le toit, les éclaboussures sur l’eau du canal… Cette espèce de lumière digne de l’hiver. Je trouve tout ça fantastique.

Il faut dire que j’ai vécu jusqu’au bac, dans une chambre sous les toits, et que j’adorais me faire bercer par la pluie qui ruisselait sur les tuiles de notre maison. La montagne est aussi propice à de violents orages, et ça, ça me faisait aussi bien tripper… La lumière, le son, les odeurs de l’herbe fraîchement coupée qui envahissent la campagne… En fait, je repense à tout ça quand il pleut.

Sinon, on peut aussi penser à tous ces cyclistes qui se repeignent le visage et le (_|_)  ; à ces automobilistes aux pneus lisses qui refont le derrière de la voiture de devant, ou à ce BAM ! qui s’était dit qu’aller au supermarché à pied pour faire ses courses, c’était bien, et qui a vu un mur d’eau en sortant dudit magasin.

Nostalgie, quand tu nous tiens…

I want love…

Une fois n’est pas coutume  : j’aime bien cette chanson d’Elton John.

Oui, je sais, je vais passer pour une quiche, mais j’ai bien aimé le clip (avec Robert Downey Jr.), et du coup, chaque fois que j’entends ce refrain, je le revois.

J’aime bien…

À confirmer...

I'm the soft kiss
Which Kiss Are You ?

Le site web où était hébergé le quizz et l’image semble avoir supprimé les fichiers depuis.