Just a thought.

This unfinished layout is really getting on my nerves. ’Will change it in the month to come; I’ve been sketching enough to make ten different layouts already, maybe this should be confronted to reality somehow.

Stay tuned.

The photo is by Schekinov Alexey Victorovich and is under Attribution-Share Alike 3.0 Unported license.

Forum Chine‑Europe

(en)

Pour ce projet, ACS Horizons m’a fait confiance pour optimiser le code du site web existant. La majeure partie du travail se situe donc plutôt côté serveur, même si de nombreuses optimisations ont eu lieu côté public, notamment en supprimant une largeur fixe à 1000px.

Le défi était intéressant à plusieurs titres étant donné le nombre d’exceptions aux règles régissant la structure du site, auxquelles s’ajoute une mise à disposition dans trois langues différentes, avec le choc culturel dans l’utilisation qu’en ont les utilisateurs asiatiques et étrangers qui l’accompagne.

Le site utilisant Spip pour son excellent support multi‑lingue, les squelettes ont été mis à jours et remplacés par leur équivalent Zpip. Une importante partie du travail a consisté à faciliter les besoins des rédacteurs tout en restant flexible sur l’affichage du contenu, sa place et sa pérennité…

flipmood

(en)

Le design graphique est réalisé par flipmood  ; je l’ai intégré avec Spip.

Ce site web est une vitrine pour tout ce qui leur passe par la tête, y compris des idées complètement tordues. On y trouve des images, des sons et des vidéos, et je dois avouer que c’était («  c’est  », puisque qu’il reste un certain nombre de choses à faire) vraiment génial de bosser sur ce projet.

Attention cependant  : ce site n’est absolument pas IE‑proof. Étant donné le temps et les ressources dont nous disposions, plus la cible visée, la décision de se concentrer sur des navigateurs récents qui supportent bien les Standards a été prise dès le début, ie  : pas IE. Inutile donc de vous acharner si vous êtes un inconditionnel de Bill Gates et que vous n’imaginez pas une seconde utiliser autre chose que IE. Bien sûr, un support minimal est prévu pour… «  bientôt  ».

raccourcis claviers typographiques sur Ubuntu

Suite à un article de Vincent sur l’utilisation de l’apostrophe, j’ai cherché un peu à savoir quel raccourci clavier générait quel caractère sur Ubuntu. Voici donc un tableau qui résume ces raccourcis, d’abord par lignes du clavier, puis dans un vrai tableau explicite que je complèterai au fur et à mesure. Désolé pour l’absence de bordures qui ne facilitent pas la compréhension, j’y travaille…  :

Dans l’image suivante, les caractères en bleu sont obtenus en appuyant sur AltGr et ceux de couleur rouge en appuyant simultanément sur AltGr + Maj  :

combinaisons de touches et caractères correspondant sur Ubuntu

Pour les personnes désirant modifier le fichier original, vous pouvez télécharger le fichier au format SVG.

AltGr :

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AltGr +Maj :

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combinaison de touchestouche du clavierrésultatcommentaire
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Le logo est issu d’une image de Wikipedia, sous licence de documentation libre GNU, Version 1.2 et Creative Commons Paternité-Partage des Conditions Initiales à l’Identique version 3.0.

« Contrefaçon » : La Cité des Sciences censure le Libre à la demande de l’INPI — « La vraie expo qui parle du faux » se soucie peu de parler vrai.

(es, en)

Ce texte est issu d’un article décrivant comment l’INPI a fait pression sur la Cité des Sciences et de l’Industrie pour le censurer. Il traite des licences libres et devait faire partie de l’exposition « Contrefaçon : la vraie expo qui parle du faux », qui ne dispose a priori pas de site web informatif à l’heure actuelle.

Copyleft : Isabelle Vodjdani, 20 avril 2010, ce texte est libre, vous pouvez le copier, le diffuser et le modifier selon les termes de la Licence Art Libre

Le libre, un phénomène en expansion

Dans le cadre du droit d’auteur qui protège les créations littéraires et artistiques, un nombre croissant d’auteurs choisissent de mettre leurs œuvres à la disposition du public avec un type de contrats bien spécifiques qu’on appelle des licences libres. Ces licences autorisent quiconque à diffuser des copies de l’œuvre. Elles l’autorisent également à publier sous sa propre responsabilité d’auteur des versions modifiées de l’œuvre. Ces autorisations sont assorties de deux conditions :

  • Premièrement, il faut mentionner l’auteur de l’œuvre initiale et donner accès à ses sources
  • Deuxièmement, les copies ou versions modifiées de l’œuvre doivent être publiées avec les mêmes autorisations.

Les œuvres libres sont nécessairement divulguées avec une licence qui garantit ces conditions. Parmi ces licences, on peut citer la GNU GPL, pour les logiciels, et la Licence Art Libre, pour les œuvres culturelles. Le domaine des œuvres libres n’est donc ni une zone de non droit ni assimilable au gratuit. D’ailleurs les anglo-saxons associent le mot français « libre » au mot « free » pour écarter toute confusion, car il y a des œuvres gratuites qui ne sont pas du tout libres, et il y a des œuvres libres payantes.

On parle aussi du « monde du libre » pour désigner l’ensemble des acteurs qui participent à la promotion et au développement du domaine du libre. Ce mouvement s’inspire des usages qui régissent la circulation des connaissances dans les milieux académiques. Mais depuis 1983, ce sont les développeurs de logiciels qui sont à l’avant-garde de ce mouvement et de sa formalisation juridique, car dans ce secteur d’activité la nécessité d’innovation est constante et les utilisateurs ont tout intérêt à mettre la main à l’ouvrage pour améliorer les défauts d’un logiciel ou l’adapter à leurs besoins. Ainsi, ils deviennent à leur tour auteurs.

Ce modèle de développement correspond aux aspirations d’une société démocratique composée de citoyens qui apportent une contribution constructive à la vie publique et ne se contentent pas d’être seulement gouvernés. L’intérêt que suscite le Libre est donc d’abord d’ordre politique. Cet intérêt est exacerbé par le fait que les législations de plus en plus restrictives sur le droit d’auteur évoluent à contresens de l’intérêt du public et deviennent des freins pour la création. Dans ce contexte, les licences libres apparaissent comme une issue légale et pragmatique pour constituer un domaine dans lequel les obstacles à la diffusion et à la réutilisation créative des œuvres sont levés.

Dans le domaine de la création artistique et de la publication scientifique, le modèle du libre correspond aussi à une réalité sociale. C’est l’émergence d’une société d’amateurs qui, à la faveur d’un meilleur accès à l’éducation, au temps libre, aux moyens de production et de communication, s’invitent sur la scène en bousculant parfois les positions établies. Ces amateurs sont les vecteurs, les acteurs et les transformateurs de la culture, ils en sont le corps vivant ; sans eux les œuvres resteraient « lettre morte ».

Depuis le 19ème siècle, avec la création des musées et la naissance du droit d’auteur, notre culture a privilégié les moyens de la conservation pour assurer la pérennité des œuvres. Aujourd’hui, les supports numériques et internet sont en train de devenir les principaux moyens de diffusion des œuvres. Certes, internet est un puissant moyen de communication, mais il n’a pas encore fait ses preuves en tant que moyen de conservation. Ce qui se profile avec le modèle du libre, c’est que parallèlement aux efforts de conservation dont le principe n’est pas remis en cause, une autre forme de pérennisation retrouve sa place dans notre culture ; il s’agit de la transmission, qui fonde aussi la tradition. Or, l’acte de transmission passe par un processus d’appropriation (on ne peut transmettre que ce qu’on a déjà acquis ou assimilé), et cela implique des transformations qui font évoluer les œuvres. C’est la condition d’une culture vivante, une culture portée par des acteurs plutôt que supportée par des sujets.