Google groups, la désillusion.

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Paris quoi ?

Arrêt sur image de retour...

Bonjour à toutes et à tous,

En ces jours de rentrée, je souhaite vous donner de bonnes nouvelles de l’avenir d’Arrêt sur images.

Nous avons été silencieux cet été. Pourtant, du Tour de France à la libération spectaculaire des infirmières bulgares, en passant par les nouveaux empiètements de la presse people, nous aurions eu beaucoup de sujets à traiter, dans un univers médiatique plus monocolore, et plus violent que jamais.

Mais nous préparions la rentrée.

En un mot comme en cent, nous avons décidé de construire un site.
Puisqu’aucune chaine de télé ne veut produire ni diffuser Arrêt sur images, et puisque au fond seuls ses télespectateurs veulent que cette émission continue, nous allons nous passer de la télévision.

Nous allons faire l’émission sur Internet.

Evidemment, ce ne sera pas la même émission. D’ailleurs, ce ne sera pas vraiment une émission.

Ce sera...un site.

Avec des textes, comme dans les blogs. Avec des images diffusées par les télés, évidemment. Avec des reportages, filmés ou écrits, sur les personnages de la tragi-comédie médiatique. Et avec des débats en plateau, comme dans l’émission supprimée par France 5. Les débats seront évidemment plus courts. On ne regarde pas des images sur Internet de la même manière qu’à la télévision.

Donc, la grand messe du dimanche sera éclatée en une pluie de rendez-vous et d’enquêtes. Il y aura des rendez-vous quotidiens ou hebdomadaires. Il y aura aussi des surgissements inopinés. Il y aura des visages que vous connaissez déjà. Il y aura aussi de nouveaux visages. Le site sera très réactif à l’actualité, mais nous construirons aussi un solide fonds d’archives, pour restituer sa mémoire à l’univers audiovisuel, univers de la fugacité et de l’amnésie.

Mike Wartman : Urban guerillas

Si toi aussi tu estimes que l’architecture sert d’abord à abriter, alors tu peux lire ce texte de Mike Wartman sur l’importance pour l’architecte de concevoir des espaces urbains qui ne se limitent pas à l’ilôt, mais prennent en compte le fait que la rue et l’espace public ne sont pas qu’un espace de transition.

Si tu es un architecte qui pense « profit » avant tout, et te gausse de ces idéalistes utopistes, alors je ne saurais que te recommander de le lire trois fois.

Because it is smooth and flowing and difficult to control and quantify
the state often fights transience by dividing, closing and trying to
control public/state spaces. Spatial occupation and mapping are seen
as instruments of social control which have very limited application on
those who are classified as homeless. Space is made also to hide the
margins in order to protect the health and happiness of the center.

Ce qui donnerait en français :

Parce qu’il est lisse et fluide et difficile à contrôler et quantifier, l’État combat souvent l’éphémère en divisant, fermant et en essayant de contrôler l’espace public. La planification et l’occupation de l’espace sont perçues comme des instruments de contrôle social qui ont des résultats très limités sur ceux qui sont désignés comme SDF. L’espace est également utilisé pour cacher les marges dans le but de protéger la santé et l’enthousiasme du centre.

Affichage anaglyphique dans Rhinoceros 3D

Les personnes qui suivent ce blog depuis un certain temps savent que je me disperse un peu, et que dans le cadre du boulot, je bosse sur Rhinoceros 3D, parce que je suis un fou.

J’avais déjà posté quelques images concernant une image anaglyphique de mon TPFE, et en explorant les options d’affichage de Rhino, je tombe sur quoi ? Je vous le donne, Émile : un affichage anaglyphique.

Concrètement, qu’est-ce que cela permet ?

Imaginez que vous avez une paire de lunettes dont une est de couleur Cyan, et l’autre de couleur rouge. Chaque œil ne percevra alors que certaines informations filtrées par ces deux couleurs, ce qui permet de faire croire au cerveau qu’il voit... un objet en trois dimensions, alors qu’il ne s’agit que d’une représentation d’un objet sur un écran d’ordinateur (ou papier, etc.).

Là où je me meure en découvrant cette fonctionnalité, c’est que dès lors que vous pouvez faire tourner l’objet dans l’affichage du logiciel, vous pouvez alors montrer à votre client un projet qu’il pensera pouvoir toucher et renforcer son immersion dans les volumes du projet.

  • L’affichage par défaut de Rhino est
    un affichage en mode filaire (vue perspective dans Rhinoceros 3D)

    , qui affiche les isoparamétriques de chaque objet ;

  • Grâce au plugin Technical display, on peut obtenir
    une représentation de type dessin technique (vue perspective dans Rhinoceros 3D)

    (

    ) ;

  • Ce plugin permet également d’

    , ce qui peut s’avérer très didactique dans certains cas ;

  • Qu’est-ce qu’on trouve dans le menu « Avancé » de l’affichage « Technical » ?
    Un menu de Rhino permettant d’activer un affichage stéréographique pour chaque type d’affichage

     ;

  • On peut également
    Un menu de Rhino permettant de modifier le rendu de l’affichage stéréographique

     ;

  • On obtient donc
    un affichage du modèle 3D en deux composantes (cyan et rouge)

    , qui avec l’outil adéquat (des lunettes rouge et cyan, donc) permet de montrer une maquette virtuelle au client ;

  • Comme je suis sympa, je vous montre ce que cela peut donner en live (2.4 Mo.) :
Votre navigateur n’est pas en mesure de lire cette vidéo en flash (pas de plugin ou non respect des standards, entre autre possibilités), voici le lien vers la vidéo au format avi (encodé en Cinepack, 1.6 Mo.).

Si l’on ajoute le plugin AuxPecker à Rhino, le rendu peut devenir tout simplement bluffant, à mon avis.

Seulement voilà, mes lunettes cyan et rouge sont en France, et de là à ce que je trouve ce genre d’objet facilement à GuiLin, je sens qu’il va couler de l’eau sous les ponts.

Je suis la frustration de Jack.

Si quelqu’un se sent l’âme de me dire si ça fonctionne bien...

logement collectif et centre commercial — GuiGang

(en)

Ce concours organisé par un maître d’ouvrage basé à WuLuMuQi (广汇集团) avait pour objet l’aménagement d’une parcelle au nord du centre ville de GuiLin. La contrainte majeure aura été la densité demandée face aux régles imposées dans le POS de GuiLin concernant le gabarit des bâtiments et les vues sur les montagnes environnantes.

Le programme se décompose en plusieurs tranches de constructions, chaque tranche étant gérée par une équipe ; je me trouvais dans l’équipe en charge de la partie où se trouvait un centre commercial, en plus de la zone la plus dense du projet.

Le problème principal lors de ce concours aura été le manque de coordination entre les équipes, la plupart des meetings n’étant pas très constructifs, ni même productifs ; la plupart des décisions se prenaient individuellement après le meeting, avec la perte d’information que cela peut générer pour les membres des autres équipes.

Le parti pris concernant le centre commercial se traduit par la création d’une rue piétonne. Elle permet de créer un filtre entre la route et le centre de l’aménagement immobilier, en plus de permettre aux gens de faire leurs courses ou boire un coup sans subir la pollution sonore, olfactive et visuelle de la route. L’apparence aléatoire de l’ensemble permet d’avoir un linéaire de vitrines plus important, et de générer des places publiques autour desquelles peuvent prendre place des terrasses pour les restaurants ou cafés.

Un des concepts que j’aurais eu le plus de mal à faire comprendre aux autres membres de l’équipe est la continuité que je souhaitais créer entre les différents aspects du projet ; du mobilier urbain jusqu’au bâtiment. Une des illustrations que j’aurais le plus montré étant le projet « Blue Carpet » du Heatherwick Studio.