Gniiiiiiii...
J’entends un truc couler pas loin de mon oreille. Il pleut ?!
HA NON ! Pas la pluie !
Je me rappelle avec effroi de la bassine au milieu de la pièce, et cette note sur la lettre : "Attention ! Possibilté de gouttière au plafond en cas de pluies importantes. Ne pas dormir dessous ! ! !". Bien sûr, je dors où ? Ben dessous.
Ça ne doit pas être la pluie, je m’efforce vivement de penser que mes pieds ne sont pas mouillés, tandis que mon cerveau pessimiste lutte pour penser le contraire. En fait non. Il ne pleut pas... en tout cas pas dans l’appart. Je peux me rendormir. (putain que j’ai froid).
Le réveil sonne.
J’ai dit : « Le réveil SOOOONNE !!! »... gni !
J’ai froid. Aller. Lève-toi et marche... En fait non ; la tournure adéquate est : « bouge-toi et rampe ». Je fais donc la chenille dans mon sac de couchage jusqu’à la cuisine / douche, histoire de prendre une bonne douche... Alors comment ça marche déjà...
Ha oui. ouvrir modérément les 2 robinets, ensuite appuyer sur le "stop gouttes" pour que l’eau coule.
.
Ne pas oublier de fermer les robinets
Bien. Je m’exécute. L’air accumulé dans les tuyaux m’éclabousse au grand regret de ma Frustration... L’eau enfin chaude s’écoule du robinet magique. DU CHAUD !
Désespéré, je cherche tant bien que mal un quelconque truc chauffant, que je trouve sous la forme d’un petit appareil Rhino bien vite domestiqué. à fond. Figé devant, je regarde passer les minutes. Il faudrait que je prenne cette douche brûlante dont je rêve tant. Aller, j’y vais le sourire aux lèvres, en pensant au bonheur de la douche chaude.
Je rentre dans ce que j’appellerais dorénavant le « bac à légumes » de par ses dimensions restreintes. J’ouvre l’eau chaude. mmmmm....
mmmmm...
mmmmmMMMMMMMAIS C’EST GELE !
Oui, il ne fallait pas laisser couler l’eau le matin même en fait, car au lieu de mon quart d’heure humide et chaud quotidien, je n’aurais dorénavant que 2 minutes d’eau chaude. Un point c’est tout, et cela pendant une semaine. Je prends donc ma douche froide, après avoir tenté vainement d’attendre qu’elle veuille bien réchauffer (vite si possible). L’avantage est que l’appartement semble beaucoup plus chaud à ma sortie de douche. J’aime.
Bon... faisons vite. Je descends m’acheter deux pains au chocolat, et me voilà confronté à la réalité parisienne. Les prix n’ont strictement rien à voir. Erf... Je savoure mes pains au chocolat dégueulasses à 0.90€ l’un. Je me vengerais à Toulouse.
Petite étude rapide du plan d’action de la matinée, et en selle.
Je m’arrête à la gare du nord. Je note les traces blanches au sol. Le bois vit, c’est sûr. et c’est bien.
qui rythme les passages quotidiens de semelles épuisées ; j’aime et je prends en photo.
Descente sur la gare de l’est... bof. Je passe mon chemin et descends le boulevard de Strasbourg pour arriver au Citadium, rue d’Enghein. Et bien peut-être ne me croirez-vous pas, mais il n’y a pas de Citadium au 18 rue d’Enghein. J’ai demandé un peu partout, et au final, je me suis bel et bien planté d’adresse. Bonheur. Tout dépité d’avoir « perdu » une bonne heure (et ses poussières), je reprends ma route en direction de je ne sais pas où. Je longe la rue du faubourg Saint-Denis, et arrive sur la Porte de Saint-Denis. impression d’une autre planète. Un monument collé aux façades, avec quasiment aucun recul pour « l’apprécier ». J’hallucine. Impression d’un bouchon au bout du goulot.
Je trouve un banc pour m’assoir et ainsi reposer un peu mes pieds, et décider de la suite de ce parcours initiatique. Alors... Où vais-je aller ? Comment me rendre place de la Concorde ? mmmm, Le métro 8 semble pas mal. où puis-je le prendre ?... où suis-je ?! *an.archi se trémousse sur le banc pour voir où il est...*
Je me trouve à "Bonne Nouvelle"... ça alors ! C’est une BONNE N... Hum. Bon. Métro.
Arrivée à La Concorde. Je fais le touriste... Photo de
,
. Un camion passe devant à ce moment là. Je remercie les circonstances qui font que j’ai un numérique.... Ouf.
Direction le Showcase d’Audi, 6 rue Royale, but initial de ce trajet en métro. J’arrive et visite. Au bout d’un moment, une vendeuse (charmante... huhuhu) se met à mon service (j’aime bien cette tournure de phrase, tiens... :o) ). Je lui explique simplement que je suis plus là pour le lieu que pour le produit, ce qui la fait sourire. Un gars (responsable ?) me demande de lui laisser mes coordonnées pour pouvoir prendre des photos qu’il me demandera de ne pas diffuser. OK, elles ne seront donc pas dans la galerie.
Je remonte et prends
en photo (en fait non, c’était pour la Mini). Je vais me perdre dans la cité Berryer (Le village royal) qui est un passage entre la rue Royale et le rue Boissy d’Anglas. J’y trouve un
... :o) et un peu plus loin, une opération de bureaux au 33, 37 rue Boissy d’Anglas réalisée par Ricardo Bofill, et qui vaut le coup d’œil pour
, à mon avis (enfin... pas tout le temps non plus, mais au niveau calepinage, ils se sont éclatés).
Passage
en direction du Louvre après être passé place du marché Saint Honoré, qui devait être belle... autrefois ; avant d’être dévisagée par ce monstre de verre. Durant mon parcours, je tombe comme de bien entendu sur
... Retour aux sources. Comme pour me rappeler que je suis pas vraiment très loin, finalement, l’office du Tourisme d’Andorre (ou assimilé) juste après. :o\
Le Louvre : je prends
... puis dedans. La foule Nikonmaniaque tout autour de moi, je prends mon temps. Hum... Je vais être à la bourre pour le rendez-vous avec Sara... il faut encore que je mange, pour pas trop cher si possible.
Rue Saint Honoré, je croise
qui devrait être entièrement recouvert de « ça », à terme... dommage que ce soit toujours le même motif...
Je cherche un kebab, ou assimilé. impossible de trouver ça... J’hallucine. Les sandwichs sont super chers... C’est incroyable (bon... en même temps, je suis pas non plus dans le quartier adéquat...). Je trouve une boulangerie qui m’en cède un à pas trop cher... et zou... BEAUBOURG ME VOILA !!!
Enfin plutôt l’IRCAM, du coup. J’arrive devant la fontaine, personne, nickel. J’en profite pour jeter un coup d’oeil à l’expo à travers les vitres avant de retourner attendre.
Elle arrive... nickel. Un pigeon vole et m’effleure du bout de l’aile (le con). Je fais le con. Elle rigole. J’aime comme ça commence. Aller... La suite plus tard... :o)